Un projet d'envergure se dessine pour l'avenir de la formation maritime française. Sept institutions et établissements d'enseignement supérieur, dont l'École nationale supérieure maritime et l'Université de Montpellier Paul-Valéry, s'associent pour fonder l'Institut national supérieur maritime (INSM).
Sept institutions et établissements de premier plan - l'École nationale supérieure maritime (ENSM), l'École du service public de la mer, l'École nationale de voile et des sports nautiques, ainsi que les Universités de Montpellier Paul-Valéry, du Havre, de Bretagne Sud, et de Rouen - ont annoncé leur volonté de créer l'Institut national supérieur maritime (INSM).
Cette collaboration inédite, concrétisée dans le sillage de la Conférence des Nations Unies pour les Océans à Nice, promet de renforcer l'excellence de l'enseignement et de répondre aux grands enjeux de ce secteur d'avenir.
Un large éventail de disciplines
L'INSM se veut une structure agile et collaborative, dédiée à répertorier et valoriser l'ensemble des formations maritimes françaises. Son champ d'action couvre un large éventail de disciplines, de la marine marchande à l'ingénierie maritime, en passant par la logistique portuaire, la gestion des équipages, l'administration de la mer, la planification spatiale maritime, le génie écologique et les aménagements maritimes.
Pour notre université, cet ambitieux projet s'inscrit dans une logique de coopération nationale ouverte et d'échanges d'étudiants, favorisant les projets communs et respectant les stratégies territoriales et régionales.
Une véritable opportunité pour développer l'excellence de la formation maritime française, et pour l'Université de Montpellier Paul-Valéry, notamment son laboratoire LAGAM, et la formation du master Gestion des littoraux et des mers au sein de la mention Géographie Aménagement Environnement et Développement. Une occasion de renforcer son rôle pédagogique, scientifique et son expertise dans des domaines aussi variés que les aménagements des territoires maritime et littoraux (protection des côtes, tourisme durable, éolien off-shore), l'environnement (restauration écologique, compensation des impacts) et la gestion des risques (érosion, submersion), les mobilités ou le transport maritime.
Des passerelles entre les différentes formations et établissements
Au-delà de ce recensement, l'INSM vise à tisser des liens solides entre les différentes formations et institutions. L'objectif de ce futur établissement est de créer des passerelles efficaces pédagogiques, scientifiques et techniques pour répondre aux défis croissants socio-économiques liés aux effets du changement climatiques et de la crise de biodiversité dans le secteur maritime.
Plusieurs autres établissements ont manifesté leur intérêt à rejoindre ce projet structurant. La création formelle de l'INSM est prévue pour le 1er janvier 2026, avec des premiers programmes communs et des échanges d'étudiants dès la rentrée 2026.
